JavaScript désactivé - Ce site requiert l'activation de JavaScript.JavaScript is deactivated - This site requires JavaScript.
Unité mixte de recherche
Stress Environnementaux et BIOsurveillance des milieux aquatiques
Fermer
L'Unité
Recherche
Moyens techniques
Masters
Le système endocrinien des mollusques et crustacés est, dans les grandes lignes, bien décrit avec des glandes et hormones bien spécifiques. La glande optique (GO) des céphalopodes ou l’organe X/glande du sinus (XO/GS) des crustacés sont considérés comme l’équivalent de l’hypophyse des vertébrés. Toutefois, les hormones des invertébrés sont différentes de celles des vertébrés (comme les ecdystéroïdes des arthropodes par exemple) et ne partagent pas les mêmes récepteurs nucléaires. Il est donc improbable que les substances connues comme perturbateurs endocriniens chez les vertébrés activent les voies de signalisation des invertébrés. La signalisation neurohormonale étant dominante chez les invertébrés, il est fortement probable que des substances neuroactives constituent des perturbateurs endocriniens pour les mollusques et crustacés. Le projet PEMOC’H propose d’améliorer notre compréhension des effets de ce type de potentielle perturbation endocrinienne sur la voie neuroendocrinienne au sein des céphalopodes et crustacés, maillons écologiques importants des écosystèmes aquatiques. Les objectifs définis sont 1/ la création d’une « boite à outils » permettant d’évaluer les altérations dues aux substances neuroactives, 2/ définir les LOEC sur la voie neuroendocrinienne pour les substances neuroactives sur modèles invertébrés aquatiques et 3/estimer les effets cocktails des substances neuroactives.
De nombreuses études d’écotoxicologie sur l’impact des perturbateurs endocriniens chez les invertébrés se sont focalisées sur la reproduction en présupposant un rôle des hormones stéroïdiennes, rôle très controversé chez ces espèces. Le projet vise à analyser la causalité endocrinienne des supposés perturbateurs endocriniens chez les invertébrés afin de valider la nocivité des substances et leur potentiel de perturber la signalisation neuronale, neurohormonale et hormonale dans les milieux aquatiques contaminés. Cette étude intégrative couvrira les niveaux moléculaire (gènes, omics), histologique, biochimique et neuro/hormonal jusqu’aux effets physiologiques afin de proposer des Adverse Outcome Pathways (AOPs).
expositions crabes, analyses protéomiques, analyses neuroendocriniennes crustacés