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Unité mixte de recherche
Stress Environnementaux et BIOsurveillance des milieux aquatiques
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Le projet ANSES 2020-038 SENTINEL propose une approche originale basée sur la biosurveillance active recourant à l’utilisation d’invertébrés accumulateurs de la contamination : Dreissena polymorpha et Gammarus fossarum, couplée à la définition de modèles cinétiques de bioaccumulation. Ce projet a pour ambition de proposer un outil de diagnostic de la contamination virale des masses d’eau via la conversion en termes de charges du milieu aquatique des teneurs en NoV et/ou de ses indicateurs potentiels (FRNAPH) mesurés dans les organismes encagés. Pour atteindre les objectifs, le consortium a associé des compétences et expertises diverses dans le domaine des sciences environnementales (écotoxicologie, UMR-I 02 SEBIO, INRAE ; modélisation : UMR 5558 LBBE et virologie : UMR 7564 LCPME).
Les norovirus humains (NoV) sont la principale cause mondiale d’épidémies de gastro-entérites virales. La recherche directe des génomes de NoV dans l’eau reste encore aujourd’hui très délicate due aux faibles concentrations dans l’environnement. Ces faibles concentrations n’excluent pas un risque pour la population en raison des doses infectieuses estimées qui sont faibles pour ces virus entériques. C’est pourquoi, il est proposé d’utiliser des indicateurs de pollution fécale présents en plus grande concentration et dont le caractère infectieux peut être contrôlé, tels que les bactériophages ARN F-spécifiques (FRNAPH).
Le projet SENTINEL vise à lever spécifiquement deux verrous pour pouvoir appliquer cette nouvelle démarche de diagnostic en surveillance : i) quantifier et formaliser la cinétique de bioaccumulation des charges virales par les invertébrés en fonction des niveaux d’exposition dans l’eau et ii) démontrer la pertinence des indicateurs de contamination virale FRNAPH pour estimer la contamination en NoV au sein des tissus d’organismes invertébrés.