Polluants perturbateurs endocriniens et désordres métaboliques : évaluation des réponses biologiques à l’aide de modèles in vitro et in vivo chez le poisson zèbre

Début
septembre 2021
Directeur(s) de thèse Xavier COUMOUL (INSERM UMR-S 1124)
Résumé

Cette thèse s’inscrit dans la problématique générale des perturbateurs endocriniens (PE) et de leurs effets sur les pathologies métaboliques. L’approche repose sur l’utilisation d’un organisme modèle, le poisson zèbre, et plus spécifiquement, une lignée transgénique nouvellement développée au laboratoire qui exprime la GFP sous le contrôle du promoteur du gène cyp3a65, un gène orthologique au cyp3a humain.

Le travail s’organise autour d’axes complémentaires :

    • Caractériser de la lignée transgénique et développer des méthodes permettant d’imager et de quantifier l’expression de la GFP in vivo
    • Investiguer les voies de signalisation mises en jeu dans l’expression de cyp3a65 au cours du développement embryonnaire notamment les voies PXR et AhR régulées
    • Mieux comprendre les mécanismes mis en jeu dans la dérégulation de l’expression du gène au niveau intestinal notamment ;

Au-delà de l’aspect mécanistique, nos travaux chercheront également à déterminer quels effets toxicologiques peuvent survenir au niveau intestinal suite à l’exposition à des PE modulant l’expression du gène cible (inflammation, obésité, diabète…).

In fine, l’objectif est d’acquérir des connaissances nouvelles sur l’expression et la dérégulation du gène cyp3a65 par des polluants PE et de développer un bioessai apte à caractériser les dangers des substances affectant le métabolisme.

Espèces modèles
Modèle biologique