PLASTICOP : Occurrence et impact environnemental potentiel des micro/nanoPLASTIques présents en estuaire - cas particulier de deux populations transatlantiques du COPépode Eurytemora affinis

Début
novembre 2024
Directeur(s) de thèse Joëlle FORGET-LERAY - Gesche Winckler (UQAR, Canada)
Encadrant(s)
École doctorale
Résumé

L’évaluation de l’impact des nano- et microplastiques (NMP) constitue un défi environnemental majeur, ces particules (<5 mm) représentant une grande part de la pollution plastique globale. Issues de la fragmentation des plastiques, elles se retrouvent dans tous les milieux (eau, air, sol) et agissent comme vecteurs de substances toxiques. Dans les estuaires, comme ceux de la Seine (France) et du Saint-Laurent (Canada), les processus abiotiques transforment les plastiques en NMP, augmentant leur concentration tout en réduisant leur taille. Les NMP se divisent en primaires (produits intentionnellement petits) et secondaires (résultant de la dégradation).
Le copépode Eurytemora affinis, abondant dans ces estuaires, est particulièrement exposé aux NMP, pouvant les ingérer et transférer ces contaminants aux niveaux trophiques supérieurs. Ces interactions posent des risques écotoxicologiques, affectant des traits vitaux tels que croissance et reproduction. La variabilité des réponses selon les clades cryptiques (européens et nord-américains) de cette espèce reste peu étudiée, bien que des différences de sensibilité aux polluants aient été observées.
Ma thèse pluridisciplinaire vise à :
1. Quantifier la contamination en NMP dans l’eau, les sédiments et les copépodes selon les saisons et les estuaires (Seine et Saint-Laurent).
2. Évaluer les impacts combinés du réchauffement climatique (+3,5°C) et de la pollution plastique sur les jeunes stades de vie (nauplii).
3. Étudier la bioaccumulation des NMP en conditions contrôlées et ses variations selon les populations.

Espèces modèles
Modèle biologique
Projet scientifique lié