MÉtabolisme ENergétique : synthèse et gestion de l'énergie cellulaire chez la moule d'eau douce DREissena polymorpha

Début
novembre 2017
Soutenance
octobre 2020
Doctorant
Directeur(s) de thèse Séverine PARIS-PALACIOS
Encadrant(s) Elise DAVID
École doctorale
Résumé

La préservation de l’environnement est un sujet majeur de préoccupation des sociétés actuelles. Afin d’évaluer la qualité des écosystèmes aquatiques, la Directive Cadre sur l’Eau appelle au développement de nouveaux outils à la fois précoces dans le temps et intégrateurs de l’état de santé des organismes. Le métabolisme énergétique permet aux organismes d’assurer l’ensemble des fonctions physiologiques et peut être source de biomarqueurs d’intérêt en biosurveillance. L’objectif de ce travail était d’enrichir les connaissances sur le fonctionnement du métabolisme énergétique cellulaire chez une espèce d’eau douce couramment utilisée en écotoxicologie, Dreissena polymorpha, afin de proposer de nouveaux biomarqueurs associés à la production et à la régulation de l’ATP. Différents substrats, produits, enzymes et gènes associés ont été ciblés. Les modulations naturelles de ces réponses par les facteurs extrinsèques (saison) et intrinsèques (cycle de reproduction) ont été caractérisées lors d’un suivi saisonnier in situ. En parallèle, des expérimentations ont été réalisées en laboratoire afin d’étudier l’effet de différents stress (cadmium, température et hypoxie) sur ces réponses du métabolisme énergétique à différents stades de reproduction. La batterie de réponses mesurées dans l’ensemble des travaux a permis de mettre en avant certains marqueurs révélateurs des modifications de la qualité du milieu (e.g charge énergétique en adénylates, gènes atp et cs). A l’avenir, ces travaux devraient permettre une meilleure appréhension de la tolérance de cette espèce ainsi qu’une interprétation affinée des réponses du métabolisme énergétique dans une perspective de biosurveillance.

Modèle biologique