Emilie LANCE

Mes recherches, basées sur un couplage d’études en milieu contrôlé et in situ, se déclinent en trois approches :

1. Approche écodynamique et biosurveillance, avec l'étude de l’occurrence des cyanotoxines, de leur bioaccumulation et transfert trophique dans les milieux naturels. Nous évaluons également la pertinence de l’utilisation d’organismes sentinelles, bivalves filtreurs, à des fins de bioindication de présence des cyanotoxines dans les eaux douces continentales et dans les eaux estuariennes.
2. Approche santé-environnement, avec le développement de méthodes de quantification des cyanotoxines (libres et liées aux protéines) chez des organismes consommés par l’homme, l’étude de leur bioaccessibilité, biodisponibilité et toxicité pour le consommateur (doctorat co-porté avec l’ANSES). Cette approche est complétée par des diagnostics environnementaux menés avec des gestionnaires de masses d’eau contaminées par les cyanobactéries, et utilisées à des fins récréatives (baignade, pêche) ou d’adduction d’eau potable.
3. Approche écotoxicologique, avec l’évaluation des perturbations structurelles et fonctionnelles engendrées par les cyanotoxines chez les organismes. Après avoir mené une approche écotoxicologique ciblée chez des invertébrés (bivalves et gastéropodes) et vertébrés (poissons), je m’intéresse actuellement à l’utilisation des outils de métabolomiques pour une approche non ciblée de caractérisation des effets induits par les cyanotoxines sur le métabolisme des organismes aquatiques.