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Unité mixte de recherche
Stress Environnementaux et BIOsurveillance des milieux aquatiques
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Le projet INQUASAN proposait d’une part d’étudier la capacité d’accumulation des protozoaires par les invertébrés et leur pertinence comme matrice d’analyse pour la surveillance des masses d’eau et d’autre part de rechercher les protozoaires dans les tissus d’invertébrés à l’aide d’une approche moléculaire (qPCR).
L’eau peut représenter pour l’homme un vecteur de contamination pour de nombreux pathogènes,incluant les virus, les bactéries, mais également les parasites, tels que les protozoaires Cryptosporidium spp. et Toxoplasma gondii. De plus, les oocystes et kystes de ces protozoaires peuvent supporter le processus habituel de désinfection de l'eau, et ont été détectés en grand nombre dans les effluents terminaux des stations d'épuration (STEP) des eaux usées, accroissant le risque de les retrouver dans les eaux de surface potentiellement utilisées par l’homme. La surveillance des masses d’eau vis-à-vis de ces protozoaires apparaît donc primordiale. Cependant,deux verrous principaux sont identifiés. Le premier concerne les indicateurs bactériologiques actuels (Escherichia coli et autres coliformes fécaux et totaux) qui ne reflètent pas, ou peu, la qualité sanitaire globale. Le second relève de limites techniques (volume d’eau à filtrer, détection de Cryptosporidium par la technique d’immunofluorescence qui n’est pas développée pour Toxoplasma gondii...) mais aussi intrinsèques à la matrice utilisée (variabilité spatio-temporelle)qui n’assurent pas l’obtention de résultats optimum dans un contexte de surveillance.Afin de lever ces verrous scientifiques et techniques, le projet INQUASAN propose d’une part d’étudier la capacité d’accumulation des protozoaires par les invertébrés et leur pertinence comme matrice d’analyse pour la surveillance des masses d’eau et d’autre part de rechercher les protozoaires dans les tissus d’invertébrés à l’aide d’une approche moléculaire (qPCR).